суббота, марта 24, 2007


Je reprends ici le fil sur mes brisées habituelles: ces derniers jours, mon mot de passe pour accéder au blog a dû être repéché du diable vauvert. Le temps de le retrouver, j'ai complètement perdu le compte des menus évènements qui se sont accrochés, uns à uns, sur la queue d'âne de mon existence (ici vous apprécierez la métaphore de la pignata appliquée au champ de la cénésthésie). Il en reste deux ou trois méditations proprement métaphysiques dont l'exegèse tirerait ces chroniques vers une tristesse dont elles ne sont pas coutumières (confère illustration subtile). Bref. Du coup, à la place du compte rendu habituel, la top-list des films qui font le plus pleurer (top five):

1) me concernant: le Voleur de bicyclette
2) Jeux interdits (avec Brigitte Fossey "Micheeeeeeeeeel!")

3) Brooklyn Boogie, la suite de Smoke (la scène où Harvey Keitel découpe le poulet pour la vieille dame aveugle...je sais je suis la seule à avoir remarqué cette scène)

4) Tout les autres s'appellent Ali

5) Il n'y a pas de 5, je refuse de mettre Titanic...

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суббота, марта 10, 2007

Bon, je reprends les commandes de ce blog, après ce constat amer, je n'ai jamais eu autant de commentaires ni de visiteurs qu'avec ce sujet "promotion de la gnôle"...Ceci dit, la plupart des connexions doivent venir de de potes égarés de mon frère, dont vous pouvez évaluer le charisme sur le blog de l'intéressé...Je reviens à mes moutons lénifiants. Il est vrai que pour ma part, je n'ai pas de merveilleuses soirées de beuverie à évoquer (même pas quand on a joué à Smooth Moves-un jeu pour Wii de Nintendo, le plus incroyablement nippono-débilo-épileptico-gaga que je connaisse...Les Lapins crétins ont l'air de comptables à la régie du logement à côté de ça!). Bref, j'ai corrigé toutes les vacances, et encore j'ai pas fini, et le reste du temps, j'ai écrit pour mon compte mes élucubrations habituelles. Il y a eu Montréal en Lumières, tout de même, qui m'a vu errer, extatique, du petit Extra (avec une soirée rebelote, mais sans les Aki and co., partis à Amsterdam pour goûter la mimolette de plus près), puis au Lion D'Or pour la soirée Tzigane (un peu braillard pendant qu'on était là, mais on est pas resté très longtemps...), puis à l'Usine C (Robo-coop approximatif, avec faune crypto artiste visuel très pénible), puis à un concert d'orgue à l'église Saint James (trèèèès amateur, avec baston de tis vieux en prime...), jusqu'au Belgo (avec faune crypto artistique encore plus pénible, imitation de Warhol pathétique, et surtout, production navrante, facile, prétentieuse j'arrête là). Un verre au Réservoir et c'est fini...De toute façon, avec ce temps, mieux vaut rester à la maison à lire Moby Dick ou les Vies Parallèles, de Plutarque, équivalents pantouflards de charentaises et de bûches dans l'âtre, c'est de saison!

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воскресенье, марта 04, 2007


Et maintenant une page réservée à l'expression d'un membre éminent de ma famille (mon frérot) qui, au retour d'un voyage initiatique à Moscou, nous livre ses considérations distinguées qui sonnent comme autant d'aphorismes dans la bouche d'un maître. Ci-joint une photo, où il porte le bonnet des grands mages...


"De la bière sans vodka, c'est comme balancer son argent par la fenêtre !" dit ce proverbe ex-urssien, vous constaterez tout de même qu'il s'agit de whisky dans mon verre et non de ce vulgaire alcool de pomme de terre. Je tiens par ce topic à faire d'une pierre 2 coups à savoir sensibiliser les jeunes (j'ai deja 22 ans) aux bienfaits de la gnôle et dans le même temps commencer un manifeste de l'alcoolisme mondain, le seul alcoolisme valant le détour (rapport prix/neurones très efficient comme dirait l'autre) et ne menant pas à de glauques delirium tremens. Il semblerait que Bourdieu, grand sociologue de son état, ait oublié dans son énumération des agents de socialisation le bourbon on the rocks servi lors de quelconques vernissages, qui nous permet à lui seul (ou plus souvent à eux seuls) d'y voir plus clair dans la volonté de l'artiste de montrer la forme comme dynamisme du sensible ou encore le fameux "punch de l'amitié" proposé lors des comités d'entreprise et qui débouche généralement sur une promotion à l'ANPE, les employeurs étant de nos jours sensibles à ce nouveau genre de capacités interculturelles que sont les mains aux fesses et les blagues mysogines. Bref, je reviendrais à vous en qualité de grand reporter et vous laisse méditer sur une phrase que George Clooney prononce dans un super film (je paye un verre à qui me trouvera le titre) "Amis de la gnôle, la gnôle nous appelle" qui résume parfaitement mon esprit à quelques heures de ma prochaine beuverie.

Jeremy (ndr: tu peux remercier ma tolérance légendaire, pour ma part, je me dissocie activement de ces propos anti sociaux)

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