Je viens de remplir mon profil, et je reste essoufflée d'avoir fait céder les digues de tant de pudeur. Je vous y révèle sans sourciller mes préférences marquées, dont il apparaît qu'elles sont follement convenues. Les listes dont on se pare ont toujours l'air de coquetteries, et par là même, sont aussi navrantes qu'une drague qui ne dit pas son nom...
Toujours est-il que le post d'aujourd'hui n'a pas d'autre but que d'attirer l'attention d'un public que je sens frémissant et aux aguets, sur un groupe dont je connaissais pas le nom il y a moins d'un mois: Louis XIV, un nom choisi sur des critères qui reste à élucider (Louis XIV aurait été libertin, selon le chanteur qui devait apprécier ses cours d'histoire en secondaire, et son nom animerait d'une vigoureuse raideur l'esprit du groupe).
Je vous laisse juge...

C'est ce soir le lancement de la revue Exit, numéro 44, au cabaret des Terrasses Saint-Sulpice, 1680 rue Saint Denis, à 17h00...Pour ma part je n'y serai pas, je repète La Cantatrice Chauve, une pièce dans laquelle je ne joue pas. Si vous trouvez ce message navrant je ne vous blâme pas.
Néanmoins, songez que bien souvent notre lot est d'être absent là où on ne nous attendait pas.

Après ces considérations tragi-comiques, je file au boulot faire la grève.

On a dit que c'était de l'actualité culturelle, je ne parlerai pas de Fanny Ardant à la cinquième salle dans La Maladie de la mort parce que c'était la semaine dernière... Même si bon, c'est très tentant de se moquer dans le cas qui nous occupe, non pas de Fanny Ardant (non non certes), femme au carré, archétype du méta-féminin, affublée pour la bonne cause d'un petit canif luisant promené le long du corps (diva wannabe, souffle rauque et corde raide), mais bien du texte de Marguerite Duras. Il est évident que late Marguerite payait ses impôts éhontément avec ces ressassements liquoreux et hypocrites.
Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin ("vous vous dîtes qu'elle est belle, vous vous couchez dans sa touffe humide, elle vous dit que vous êtes malade, elle se rendort"...le reste à l'avenant), tout le monde connait la Duras des bons jours, et la Duras des mauvaises nuits...

Je vous parlerai des Tiger Lilies, à l'Usine C, quand je les aurai vus, ce qui ne saurait tarder,
en attendant...

Transfuges de Flu, unissez-vous!

Après des mois de tergiversations (lamentables), j'invite le Chanut Solaire à se joindre à ma voix pour reprendre à l'unisson le fil de nos pensées...L'abandon de Influx aura été un déchirement, mais gageons que des jours meilleurs attendent nos chroniques,

qui vit ne se compare à rien...