пятница, февраля 16, 2007


D'ailleurs c'est incroyable, je n'ai pas raconté le Talent Show de mon lycée auquel j'ai assité hier jeudi, jusque tard dans la soirée. D'abord, un point essentiel primordial: je rafole du talent show, même imparfait, même répétitif, j'adore, je suis gaga, ça m'émeut, toutes ces chorégraphies travaillées aux pas comptés en marmonant anxieusement, toutes ces chansons parfois annônées, souvent époumonées, toutes ces musiques qui me sont d'habitude écorchure aux oreilles, tous ces sketches ultra-insides (hier, imitation de Monsieur Béon tout de même, faut le connaître pour apprécier, et puis j'étais dans mes petits souliers...), toute cette fraîcheur artiste déployée avec spontanéïté et professionalisme...Certes, les numéros sont inégaux, il y a les valeurs sûres, hyper acclamées, avec raison, les valeurs vacillantes hyper acclamées avec bienveillance et puis les vraies découvertes. Des ovnis absolus aussi, comme ce Brecht ("du bon ragoûûûûût", "Du Bifteck d'abord" "donnez nous des miches" etc.) expulsé des orbites habituelles de l'Opéra de Quat'Sous.

J'y vais le jeudi, parce que le côté broche à foin est particulièrement sympathique. Je m'endormais discrètement (et pas du tout parce que je m'ennuyais, mais parce que je suis une mémé par bien des aspects) sur mon siège hier, entre onze heures et demi et minuit, jusqu'à la prestation d'Isabelle (toujours elle) sur Halleluya de Jeff Buckley...Toute une époque...

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