воскресенье, февраля 25, 2007


Comment définir la tonalité de base de ce début de vacances? Je pense que je risque de saturer le texte d'un "réseau lexical impliquant la notion de paresse"...J'écris des lettres avec ma fille (qui peint des "secrets" à la table qui jouxte la mienne en ce moment, je ne sais pas de quoi il s'agit moi non plus, rassurez-vous). J'ai dû dormir 52 heures en ligne, et j'en suis encore engourdie (mon état naturel sûrement). J'ai vu The Illusionist, un pseudo-thriller pour nostalgique transmigratoire de l'Europe (Vienne en café liégeois ultra-mousseux et en grand duché à monocle et à froufrou). J'ai regardé avec délectation deux nouveaux épisodes de Rome, avec James Purefoy en Mark Antony déluré et brutasse. J'adore, ça me rappelle les évocations des Mystères (très très mystérieux) d'Éleusis en classe de seconde, l'Âne d'or, les poèmes de Tibulle et Properce (qui nous changeaient de ce coward self-rightous de Cicéron)...Du coup, sur fond de Villon _"Mais où sont les neiges d'antant"_ je me suis vautrée dans un carpe diem songeur et sanglotant (disons pleurnicheur, mais c'est une image): où sont les tartines de pâté Hénaff (merci Hugo d'ailleurs), où sont les cacas d'oies et la glaise de la mare aux canards de mon enfance? Où sont les chats séniles qui miaulaient à la lune dans mon appartement rue de la santé? Ahhhh, c'en est trop...Souvenir, souvenir Que me veux-tu? Je retourne à ma Wii, ça vaut mieux...

Ярлыки:

1 Comments:

Anonymous Анонимный said...

Alors, pour vous remonter le moral, je vous prescrit; un litron de Loïc Raison brut, un verre de trousse-pinette sous la cravate. De quoi vous réchauffer l'dedans !

4:58 PM  

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