воскресенье, ноября 19, 2006


Depuis hier, peu de neuf, on fabrique à la chaîne de la gelée rose à la cerise, et des bouillons de poule aux pates alphabet_ une demi cuillèrée pour Iris avant de passer à la case vomi! Autant dire que le niveau de glandouille atteint des sommets (je suis en pyjama en ce moment même; qu'est ce que je me livre ces temps-ci, des trucs capitaux en plus...). Bref, c'est un week-end totalement désorganisé et décérébré (essentiellement passé devant mon bureau ou devant La Belle et la bête_ ce navet sentimental). Ceci dit (pépite ensoleillante), je viens d'écouter le Quatuor Lindsay dans l'interprétation du Razoumovski de Beethoven, et ça m'a rappelé le temps où j'étais allée les voir aux Folles Journées de Nantes dans le même programme justement...Sur un autre sujet, saviez-vous qu'au Gabon, la Chine pourrait obtenir de Omar Bongo (le président) l'autorisation de forer (à la dynamite) pour trouver vous savez quoi de noir, visqueux et cher à même les flancs des réserves fauniques des montagnes? Des trésors vous pouvez m'en croire...

1 Comments:

Blogger L said...

Destruction de la nature au Gabon : les parcs naturels gravement menacés !
samedi 28 octobre 2006 par Sylvie CARDONA
Les parcs nationaux du Gabon détruits au profit de compagnies étrangères à
la recherche de pétrole, de fer et autres minerais.

Les entreprises chinoises vont-elles faire main basse sur le patrimoine
naturel du Gabon ? On peut le craindre depuis la visite du président Chinois
au Gabon en 2004, qui a marqué le début d'une coopération entre les deux
pays. Drôle de coopération qui consiste à permettre à certaines entreprises
chinoises d'exploiter les richesses de ce pays africain (pétrole, fer...) au
détriment de la nature.

La SINOPEC, deuxième compagnie pétrolière en Chine, s'est vue accorder un
permis d'exploration dans le parc gabonais de Loango (créé en 2002), qui
abrite une faune remarquable (éléphants, gorilles, chimpanzés, lamantins...)
et une grande diversité de milieux naturels. La SINOPEC a procédé à des tirs
d'explosifs dans cette zone protégée, ouvert des routes, déboisé certaines
parties du parc, créé deux villages pour accueillir ses ressortissants,
provoquant de gros dégâts écologiques. Cette entreprise mène d'ailleurs ses
opérations au mépris de la législation nationale et sans aucun respect pour
le milieu naturel. Le Conseil des Ministres a validé cette autorisation
malgré les protestations des ONG, des investisseurs privés qui souhaitent
développer l'éco-tourisme et du ministère de l'environnement.

Pire encore, d'autres projets sont en attente, tous situés à l'intérieur ou
à proximité de zones remarquables : deux projets d'oléoducs menacent de
traverser les parcs de Mayumba et de Pangara, une concession minière est en
attente d'autorisation dans le parc des monts de Cristal et une gigantesque
mine de fer pourrait être exploitée à Belinga, à proximité du parc de
Minkebe. Les entreprises chinoises ne sont pas seules en cause,
Sud-Africains et Européens sont impliqués dans ces différents projets.

Tous les efforts menés ces dernières années pour restaurer et conserver les
milieux naturels risquent d'être anéantis dans cette course au profit. La
politique de conservation de la nature menée au Gabon est encore fragile et
le gouvernement est tiraillé entre la volonté de protéger son patrimoine
naturel et le désir de profiter des éventuels bénéfices (que ce soit en
terme de taxes, d'emplois...) induits par ces projets industriels. Le Gabon
a pourtant la possibilité de créer une excellente source de revenus en
développant l'écotourisme, eu égard à l'exceptionnel qualité de ses parcs.
Certains projets prometteurs sont d'ailleurs en cours de réalisation.

Les derniers espaces naturels de la planète sont pillés et détruits au nom
du profit, du développement économique, du pouvoir. Devrons-nous faire de
notre monde un désert pour réaliser tout ce que nous avons perdu ?

Sources : brainforest.org

9:29 AM  

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