воскресенье, декабря 03, 2006


Nous sommes rentrés dans Décembre, et à l'évidence c'est un mois qui me sied davantage que le précédent (c'est "En Novembre, arrête d'être si sombre" après "en Avril ne te découvre pas d'un fil" et "En mai fais ce qu'il te plait"). La tempête de glace, vendredi, aura décidément été "la hache qui brise la mer gelée" en moi (j'exploite lâchement Kafka ici, pardon Grégoire...). J'ai passé hier une de ces soirées hétéroclites qui regonflent l'âme. D'abord, étape "va te purifier dans l'air supérieur": le Concert classique au Collège (Marie de France allez hop pas de secret) avec une programmation délicieuse à base de flûte et de violon (surtout) et aussi de violoncelle dont certains connaissent ma passion à son endroit (Ahhhh Jacqueline Dupré for ever...Même Micha Maisky en devient sexy!), avec entre autres, des danses roumaines de Bartok, deux magnifiques Dvorak et une transcription pour piano des "grottes de Fingal", adorable et vitalisant! Mendelssohn évoque pour moi le film génial de W. Allen, Comédie érotique d'une nuit d'été, et puis plus intimement le Songe d'une nuit du même genre...
Puis ce fut l'étape "numérote tes abattis", avec, enfin! Casino Royale, un chef d'oeuvre où la pitoune, c'est Bond! L'autre est conjugale et mamelue, voilà (non je ne suis pas jalouse, pourquoi?)...La scène du petit doigt dans la douche m'a laissée pantoise, tout comme la sortie du bain par Daniel Craig, nouvelle Aphrodite moulée dans sa coquille...